Une Parole méconnue : le préambule de l'accord de Nouméa, Devoir de mémoire, décolonisation, geste fort et destin commun en nouvelle-calédonie
EAN13
9782414486830
ISBN
978-2-414-48683-0
Éditeur
Editions Edilivre
Date de publication
Nombre de pages
298
Dimensions
20,4 x 13,4 x 1,6 cm
Poids
389 g
Langue
français
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Une Parole méconnue : le préambule de l'accord de Nouméa

Devoir de mémoire, décolonisation, geste fort et destin commun en nouvelle-calédonie

Editions Edilivre

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Cet ouvrage est un plaidoyer pour que ce geste fort extraordinaire de rédemption post-coloniale, signé par le Premier ministre de la République française et les deux blocs politiques opposés en Nouvelle-Calédonie, soit mieux compris et surtout qu'il soit réellement présenté et analysé dans le cursus scolaire néo-calédonien. Un responsable kanak a écrit que le préambule " a ébloui les partenaires de l'accord de Nouméa en ce sens que c'est un acte de rédemption collective ". Toutes les personnes qui ont pris le temps de lire et d'analyser ce constat des errements du passé ont pu constater que c'est un texte fondateur qui a le pouvoir de créer les conditions nécessaires à une reformulation du lien sociétal en Nouvelle-Calédonie, pour peu qu'on l'assimile et qu'on le fasse vivre ! Ce préambule pourrait même servir de modèle à une déclaration solennelle de reconnaissance des torts de toute histoire coloniale. En effet, il détaille une chronologie douloureuse et précise : " Le moment est venu de reconnaître les ombres de la période coloniale, même si elle ne fut pas dépourvue de lumière ". Ce geste fort de l'État reste malheureusement méconnu, tant en métropole que dans l'archipel néo-calédonien. Digne, courageux et politiquement incorrect, il n'a jamais été réellement porté par les trois partenaires qui l'ont co-signé : l'État, les élus non-indépendantistes et les responsables indépendantistes. Coqs et cagous sont devenus des autruches au " pays du non-dit ". Gageons que si ce geste fort, impulsé par l'État, avait été vraiment au centre des discours politiques et réellement enseigné dans les écoles de la Nouvelle-Calédonie, il serait, depuis au moins une décennie, le pilier central du nouveau contrat social nécessaire pour bâtir une communauté de destin ou un destin commun. Le préambule, porteur de rédemption et de réconciliation, mérite d'être la charte calédonienne du vivre-ensemble. Espérons que les décideurs, tant locaux que nationaux, sauront demain le mettre en pleine lumière afin qu'il transfigure les débats référendaires entre fédéralisme, indépendance et partition. Par ailleurs, un des concepteurs du préambule note qu'il sera peut-être nécessaire de rédiger demain un nouveau texte faisant sens afin d'éclairer l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. Et de conclure : " les accords sont longs à conclure, si faciles à détruire ".
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